Le 9 septembre dernier, Lucette Michaux-Chevry dite la « Dame de fer » ou « Grand Madamn la » nous quittait, emportée par la maladie. C’est un monument de la vie politique guadeloupéenne qui disparaît laissant derrière elle un parcours politique rempli de succès, mais aussi taché de polémiques et démêlés judiciaires.
La construction d’une identité collective fait partie des prérogatives des partis politiques et mouvements indépendantistes aux Antilles en situation postcoloniale. Ce fut le cas de Trinité-et-Tobago se basant sur le concept de créolisation dans le but d’unifier le peuple. Toutefois, son passage vers le politique ne passe pas. Pourquoi ?
Créé en 2020 par Tessa Naime, ancienne étudiante à l’Université de Sherbrooke, ce magazine – disponible en français, créole et anglais – est dédié aux « résistances intellectuelles, artistiques et postcoloniales des Antilles ». En cette année 2021, il est question d’identité.
La Négritude est un mouvement politique, culturel et littéraire apparu au début du 20e siècle. Ayant comme pères fondateurs les écrivains et intellectuels français noirs tels que Aimé Césaire, Léopold Sédar Senghor et Léon Gontran Damas, son ambition est de valoriser l’émancipation de l’homme noir en lui redonnant son humanité autrefois balayée.
Comme chaque année, le constat est le même : inégalité salariale, violences conjugales, sexisme, harcèlement, féminicide. Et malheureusement, la Caraïbe ne fait pas exception.
Le 14 février 1952 en Guadeloupe et en 1974 en Martinique, Cupidon n’est pas passé, c’est la violence légitime qui s’est manifestée. Au-delà des faits, c’est deux évènements marquants de l’histoire des Antilles françaises sont la traduction d’une violence légitime de l’État français et ce, en situation postcoloniale.
Un peu de théorie! Comprendre la géopolitique caribéenne nous amène à inclure quelques notions théoriques. C’est ainsi que les relations internationales et plus particulièrement le postcolonialisme y trouve sa place.
Cette troisième et dernière partie sera l’occasion pour nous de comprendre et d’affirmer en quoi la communauté syro-libanaise est le « 6e peuple fondateur » du peuple caribéen avec la présentation de quelques personnalités ayant contribué au monde politique, économique et culturel de la région Caraïbe.
Pour cette deuxième partie, il s’agit de s’intéresser à l’intégration progressive de la communauté au sein de la Caraïbe. Le cas d’Haïti et de la République dominicaine nous permettra de connaître la perception de population locale, mais aussi des politiciens envers la communauté. Il est également intéressant de comprendre comment les Levantins de la Caraïbe…